- Les ETF pour l’environnement
L’ETF pour l’environnement est un fonds de placement destiné à préservation de l’environnement. Encore appelé ETF verte ou ETF Energie Renouvelable, il peut être négocié en bourse. De plus, investir dans ce type de placement est très populaire aujourd’hui. Il attire de nombreux investisseurs qui désirent impacter la préservation du climat. Quels sont les ETF Energie Renouvelables existants ? Quelles sont les raisons qui justifient un tel investissement ?
L’ETF pour l’environnement : les meilleurs trackers
Plusieurs entreprises œuvrent à la recherche de technologies pour protéger l’environnement.
L & G Clean Energy
Basé en Irlande, L & G Clean Energy a pour indice Solative Clean Energie NTR. Cet ETF s’est donné comme mission de mettre en avant la potentialité des firmes mondiales de l’énergie verte. Ainsi, il s’appuie sur son indice qui expose les sociétés spécialisées dans la fourniture de l’énergie verte. Ses entreprises sont généralement cotées en Bourse.
Lyxor New Energy UCITS ETF
Lyxor New Energy UCITS ETF vise la réplication de l’indice World Alternative Énergie Total Return Index et est conforme à l’OPCVM. Près de 40 % des revenus de ce tracker proviennent des énergies alternatives. L’indice de cet ETF est déduit d’après les tarifs effectués par RobecoSAM. Cette sélection se base sur les valeurs des 40 meilleures entreprises mondiales du domaine de l’énergie verte.
iShares Global Clean Energy ETF
Créé le 24 juin 2008, iShares offre des opportunités pour remédier aux différentes mutations observées dans ce domaine. Ce tracker est une gamme mondialement reconnue qui compte plus de 900 ETF. Alimenté par l’investissement d’experts et l’administration des risques BlackRock, iShare génère plus de 6 118 122 115 euros d’actif net.
ETF SMOG VanEck Vectors Low Carbon Energy
En s’appuyant sur l’indice Ardour Global Extra Liquid Index, VanEck aide les acteurs à investir efficacement. L’indice de gestionnaire d’investissement fait la promotion de l’Éthanol. De plus, il compte plus de 30 entreprises.
Pourquoi investir dans l’ETF vert ?
La question du réchauffement climatique est l’un des défis les plus urgents à résoudre pour le bien-être de l’environnement. Plusieurs acteurs économiques se sont alors interrogés sur comment ils pouvaient participer à la lutte contre le changement climatique.
L’une des alternatives consiste à investir des fonds pour aider les entreprises pour qui luttent contre le réchauffement climatique. Grâce aux ETF vertes, vous avez la possibilité de soutenir plus de 50 sociétés qui œuvrent à la protection de l’environnement. Investir dans l’ETF Énergie renouvelable permet de participer à la recherche de nouvelles technologies pour remédier à ce phénomène.
Ce placement favorise la diversification de votre portefeuille. Il aide également à minimiser les risques de perte. De plus, cet investissement vous permet de faire des économies car ses coûts sont moins élevés. Les performances de ce secteur sont généralement supérieures ceux relatifs à un produit d’épargne traditionnel. La différence se situe entre 4 et 7 % de moyenne par an.
Investir dans l’ETF vert en rapport avec l’accord de Paris et autres ETF
Trackers liés aux entreprises respectant les clauses de cette assise, les ETF Accord de Paris cherchent à limiter le réchauffement climatique. Ils tiennent également en compte les diverses émissions de gaz à effet de serre. Ces dernières ne doivent pas dépasser 1,5 °C et impactent toute la chaîne de valeur de ses sociétés. Investir dans ces ETF fait de vous un acteur qui soutient les aboutissants des accords de Paris de 2015. En France les meilleurs sont proposés par les entreprises Lyxor et Amundi.
Hormis les ETF Accord de Paris, d’autres ETF ont fait leur apparition pour préserver le climat. Ils permettent aussi de lutter contre l’émission de gaz à effet de serre. Au nombre de ces trackers, il y a :
- BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Blue Economy UCITS ETF,
- Lyxor World Water UCITS ETF et
- Lyxor Green Bond ETF,
Le premier concerne l’utilisation durable des ressources océaniques. Le second soutient les entreprises spécialisées dans le traitement de l’eau. Le troisième est un tracker qui influe sur l’émission de carbone.
Conclusion sur les ETF environnement
Les ETF, aussi appelés trackers ou fonds indiciel sont un des meilleurs produits financiers pour investir efficacement. Leurs frais de gestion sont bas, cela leur permet une performance très intéressante. Les ETF à vocation environnementale se développent largement. On peut protéger la planète tout en investissant. Il est comme d’habitude important de regarder en détail la composition du fonds.
- Les mandats de gestion responsables
Une conscience claire des défis écologiques liés aux activités économiques devient de plus en plus perceptible. En témoigne le bon nombre d’investisseurs qui préfèrent des secteurs d’activités respectueux de normes environnementales et de valeurs éthiques pour leurs placements. Un tel objectif se réalise par l’entremise des mandats de gestion responsable. En quoi consistent leurs offres ? Qui les propose ?
Les mandats de gestion à investissement multisectoriel
Les mandats de gestion responsable représentent une formule particulière de gestion des portefeuilles des investisseurs. En effet, suivant ce type de mandat, tous les placements effectués doivent satisfaire les exigences de l’investissement socialement responsable, l’ISR.
Ces placements peuvent concerner tous les secteurs d’activité, tout en restreignant la liste aux entreprises éligibles. On parle alors d’ISR multisectoriel. Trois niveaux de critères d’éligibilité sont retenus à ce titre : environnementaux, sociaux et de gouvernance, il s’agit de l’ESG.
Ainsi, par exemple chez Yomoni, 9 mandats ESG constitués de 100 % d’ETF labellisés sont disponibles dans des domaines aussi divers que l’énergie, le transport, la technologie, etc. Les entreprises choisies sont très rigoureuses entre autres sur la gestion de leurs déchets, de la qualité de la sous-traitance ou encore l’émission de gaz à effet de serre. Aussi, ont-elles à cœur un profond respect des droits des travailleurs.
Les mandats de gestion à approche thématique
Les mandats de gestion responsable peuvent également resserrer les placements sur des thématiques très précises. Ici, un seul domaine d’activité est retenu, mais pour une liste bien exhaustive d’entreprises.
Nalo propose ainsi des portefeuilles qui se rapportent à des secteurs hautement écoresponsables. Il s’agit par exemple des énergies renouvelables, de la fabrication de matériaux biodégradables, du traitement de l’eau, etc. L’investisseur peut donc choisir l’une des thématiques et faire ses placements dans les entreprises les plus réputées qui s’y retrouvent, d’après les critères ESG.
Nalo est un des premiers robo advisors a avoir créé des portefeuilles financiers réellement écoresponsables. Vous pouvoir l’avis du célèbre site Epargnant 3.0 sur Nalo. La fintech propose des assurances vie classiques, mais aussi des portefeuilles ESG.
Dans la photo ci-dessous, vous pouvez voir les ETF éco responsables qu’ils utilisent :
À titre d’exemple, l’ETF iShares MSCI Europe SCRI est composé des sociétés suivantes :
Nalo a aussi choisi l’ETF iShares World Water. Ce tracker est composé en majorité des sociétés suivantes :
Les performances des mandats de gestion responsable
Les portefeuilles des gestionnaires se constituent suivant des analyses bien déterminées. Elles prennent en compte les sensibilités de leurs investisseurs à certaines valeurs, ainsi que les cotes des agences de notations extra-financières. Le champ d’investissement semble donc réduit. Cependant, suivant l’approche choisie, le taux de rentabilité peut rivaliser de performance avec l’investissement classique qui est indifférent aux enjeux du développement durable.
D’après la théorie des parties prenantes ou stakeholder, le rapport direct entre l’action et le système de gouvernance de l’entreprise favorise une création de valeur ajoutée. Il permet, en effet, une prise en compte rapide des exigences de l’investissement ISR. De plus, une entreprise qui accroît sa performance environnementale améliore à terme la qualité de sa productivité. Cela lui offre alors un avantage sur ses concurrents.
Une bonne gestion des risques socio-environnementaux diminue également le risque de faillite. Elle réduit considérablement les conflits sociaux et les scandales industriels. Cela augmente du coup l’attractivité. La gestion responsable permet donc d’investir dans des sociétés dont les activités s’inscrivent durablement dans le temps.
Néanmoins, certaines analyses mettent en évidence certains bémols. Les contraintes relatives à la recherche des entreprises remplissant les critères ESG peuvent revenir très coûteuses. Les placements dans le cadre des mandats de gestion responsable peuvent ainsi en pâtir et réaliser des contre-performances.
Nalo dont nous parlions plus haut a eu des performances très intéressantes sur ses portefeuilles éco responsables (ESG ou ISR). La performance dépend du pourcentage d’actions. Si l’on a eu une allocation à quasiment 100% en actions on peut voir que la performance a été de plus de 50%.
Rappelons tout de même que les performances passées ne préjugent pas de la performance future.
L’utilisation de fonds et ETF responsables
Pour faire un mandat de gestion responsable, il est important de s’appuyer sur des fonds avec des critères ESG intéressants.
Il est même possible d’utiliser des ETF permettant de protéger l’environnement. Cela permet de faire baisser les coûts globaux du mandat. Cela est même censé faire augmenter la performance sur le long terme. Ces approches sont plutôt novatrices et sont utilisées principalement par les fintech, appellées robo advisors. On pense notamment à Nalo et Yomoni. Ces sociétés proposent chacune des mandats de gestion responsables utilisant les ETF.
Nous avons donné au-dessus quelques exemples de trackers utilisés par Nalo, mais il existe de nombreux autres exemples. La finance responsable est une tendance de fond de la finance.
- Fintech : qu’est-ce que c’est ?
Dans le secteur bancaire, il n’est pas rare d’entendre parler de fintech. De nos jours, de nombreuses solutions sont mises en place dans ce secteur d’activité afin de relever les défis de la banque classique, la fintech fait partie de ces dernières. Découvrons ensemble ce qu’est cette technologie innovante !
La fintech : c’est quoi en réalité ?
La fintech est une bulle dans laquelle évoluent plusieurs entreprises. Celles-ci sont souvent d’origine start up et elle combine les apports de la technologie à des services de proximité. Son objectif est d’offrir des services bancaires de meilleure qualité et moins chers que ceux des banques traditionnelles. La fintech œuvre dans tous les domaines financiers. Ainsi, en plus de la banque, elle impacte aussi l’assurance.
Des exemples de fintech
Pour mieux comprendre la signification de la fintech, découvrez ci-dessous ses exemples de l’usage qui est fait de cette technologie.
- le crowdfunding qui consiste à mettre des fonds en commun sur internet,
- des plateformes et des applications mobiles qui permettent de gérer les activités bancaires,
- les paiements électroniques via des smartphones ou internet,
- les monnaies virtuelles : les bitcoins par exemple.
Cette liste est loin d’être exhaustive. Le nombre de fintech augmente de jour en jour.
La fintech : son fonctionnement
Le fonctionnement de la fintech repose sur des principes. La règlementation de ces derniers est plus stricte que celle présente dans les autres systèmes du secteur financier. Ce durcissement permet de protéger les consommateurs et d’éviter qu’il y ait trop de liberté au sein de l’organisation. Du coup, cela favorise la croissance et le bon fonctionnement de la fintech.
De plus, pour assurer plus de sécurité et la satisfaction des consommateurs, les autorités jouent leur rôle. En réalité, ils veillent au bon déroulement des activités. Par ailleurs, toute fintech qui ne respecte pas les règlements établis verra son agrément retiré ou modifié. Ainsi, si vous voulez réaliser un projet de ce type, vous devez vous renseigner sur vos droits et devoirs. Cela vous évitera de vous écarter du droit chemin.Les services offerts par la fintech
La fintech propose plusieurs types de service. Ceux-ci touchent en général les assurances, les finances, l’immobilier et la technologie. Dans le domaine des finances, il y a plusieurs start up qui mettent en place des applications. Cela permet de profiter de la banque en ligne.
Ces applications ont plusieurs utilités. Elles coûtent moins cher et permettent aux clients d’accéder facilement à leurs comptes bancaires en utilisant un système dématérialisé. Aussi, elles sont faciles à utiliser, fiables et sécurisées. Ainsi, elles donnent une grande satisfaction aux utilisateurs.Par ailleurs, la fintech a mis en place des solutions de gestion innovantes. Elle dispose d’agrégateurs bancaires. Grâce à ces derniers, il sera plus facile de réaliser des virements et de visualiser les épargnes. De plus, les clients n’auront plus de difficulté pour catégoriser leurs dépenses et pour anticiper leurs budgets.
La fintech offre aussi des services de financement participatif. Cette offre soulage plusieurs clients. Il s’agit d’une démarche qui met en relation les créateurs de projets et investisseurs. Cela crée des interactions entre les différents acteurs économiques. Du coup, il y aura une évolution des règles du marché financier.
La fintech offre également plusieurs services de paiement en ligne. Elle a aussi mis en place des sites de courtiers en trading et des plateformes de comparatif d’assurance. - Comment investir responsable ?
À la suite des crises financières survenues le monde, les populations sont devenues beaucoup plus soucieuses de l’utilisation qui est faite de leurs placements par les assurances et les banques. C’est ce qui a donné naissance au concept d’investissement responsable dont l’objectif est d’appliquer un certain nombre de principes éthiques, sociétaux et environnementaux aux placements financiers. Cette tendance vieille de plus d’un siècle a aujourd’hui conduit à des mouvements tels que les investissements solidaires, des placements écoresponsables, etc. En France comme dans la plupart des pays européens, elle est utilisée pour coupler les valeurs environnementales, sociétales et de gouvernance avec offre d’investissement proposé par les institutions financières. Alors, investir responsable ! Cela vous tente ? Découvrez ici comment procéder.
Investir responsable : de quoi s’agit-il concrètement ?
Communément appelé finance responsable, l’investissement responsable (IR) se définit comme une forme d’investissement basée sur l’intégration de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). L’objectif est de permettre aux investisseurs d’aligner leurs placements exclusivement sur les grandes tendances qui transforment le marché de l’investissement. Il peut notamment s’agir de la montée en puissance des réglementations, de la prise en compte des impacts sociétaux ou encore l’intégration des énergies renouvelable. Tous ces enjeux peuvent en effet être pris en compte d’une manière plus efficacement avec l’intégration des dimensions ESG dans les procédures d’investissement.
L’ESG est l’une des méthodes phares de sélection des valeurs à prendre en compte dans un processus d’investissement responsable. Il intègre essentiellement les problématiques en rapport avec la protection de l’environnement et le social à savoir :
- les efforts accomplis pour limiter l’émission des gaz à effet de serre
- la manière dont sont établis les transports des salariés ou des produits
- les solutions misent en place pour réduit la consommation de papier et d’emballages dans la société
- les solutions proposées pour faire progresser la parité à tous les niveaux de la hiérarchie
- les alternatives proposées pour favoriser le travail des salariés handicapés
- l’installation d’un véritable équilibre des pouvoirs et d’un respect pour tous les actionnaires.
Toutes ces problématiques sont déterminantes pour l’IR. L’investissement responsable peut donc être assimilé à un processus consistant à construire des portefeuilles d’investissement prenant aussi bien en compte les critères financiers que ceux extra-financiers.
Pourquoi l’investissement responsable est-il important ?
Avec les exigences de l’ESG, les entreprises sont désormais en capacité d’encourager des changements véritables dans l’économie mondiale et même au sein des communautés locales. Aussi, l’analyse ESG permettra de mettre au point des alternatives d’investissement plus efficace capable de répondre aux défis mondiaux. Cette analyse permettra également de générer des valeurs ajoutées conséquentes sur le long terme pour les populations. Rappelons que le principal objectif de l’intégration ESG demeure l’augmentation des performances financière. L’intégration des problématiques relevées par l’ESG complète donc cette analyse en permettant d’identifier les entreprises qui adaptent leur modèle de fonctionnement pour répondre aux nouvelles exigences des investisseurs.
Quand bien même le rêve de la plupart des investisseurs est d’avoir un portefeuille équilibré, qui travaille efficacement et offre un rendement honorable, pour beaucoup ces performances ne suffisent plus. Ainsi, ils désirent entamer la mise en place de stratégie à plus long terme en investissant dans des entreprises écoresponsables. Ces entreprises doivent être reconnues pour offrir des conditions de travail irréprochables.
Il y a encore quelques années, pour beaucoup de personnes, investir de façon responsable revenait à renoncer à une partie de ses dividendes. Ce qui était vu comme une pratique financière contre-productive. Toutefois, aujourd’hui, le concept a complètement pris corps et partout dans le monde les investisseurs ne respirent que par l’IR. En France par exemple, une étude « return on values » réalisée par UBS en 2018 a révélé que 58 % des investisseurs pensent que l’IR deviendra une norme d’ici 10ans.
Les implications de l’Investissement Responsable
L’IR s’est donné comme mission de mettre à la disposition de nouvelles grilles d’analyse extra-financière. Le développement de ce concept a permis la création de nouveaux emplois, de nouvelles formes de coopération entre investisseurs et de nouveaux outils d’analyse. Il a même donné naissance à des dispositifs législatifs spécifiques dans certains pays européens.
Le rôle prépondérant des investisseurs institutionnels
Les mouvements en faveur de l’IR datent de très longtemps. Il avait été à la base développé sous l’impulsion des investisseurs institutionnels. Ainsi, comme la grande majorité des fonds souverains, la plupart des grands fonds de pension ainsi que les caisses de retraite ont désormais une approche responsable pour leurs investissements.
Toutes les institutions financières ont compris aujourd’hui qu’il n’est en rien rentable de continuer à faire des profits au détriment de la planète. Il s’agit donc désormais de mettre sur pied des stratégies d’investissement durable soucieux de la nature et des conditions de travail des salariés et sous-traitants.
Il serait aberrant de penser que privilégier les investissements responsables est une manière de renoncer à un retour sur investissement. En effet, faire attention aux critères extra-financiers peut même contribuer aux performances globales d’un investissement.
La prise de conscience des entreprises et les encouragements des États
Les gouvernements ont également joué un rôle prépondérant dans le développement de l’investissement responsable. En effet depuis l’avènement de l’IR, plusieurs États notamment en Europe ont renforcé leurs exigences réglementaires vis-à-vis des entreprises en vue de promouvoir l’investissement durable. À titre d’exemple, il y a en France la nouvelle Loi Pacte qui contraint les fournisseurs de produits en unités de comptes à proposer au moins une unité de compte avec le Label Investissement Socialement Responsable. Il y a également le Label Transition Énergétique et Écologique pour le Climat (TEEC) qui est exigé pour la distribution de produits dans d’autres pays européens.
L’engouement des investisseurs particuliers pour l’ISR
Les investisseurs ont aujourd’hui compris que le placement est un parcours à long terme dont les résultats ne se projettent que dans le temps. Aussi bien les investisseurs que les entreprises ont donc compris que leurs intérêts ne primaient pas sur ceux de la planète et encore moins sur ceux de leurs salariés. Cette prise de conscience qu’ils sont désormais engagés à mettre en avant leurs valeurs au détriment des intérêts strictement financiers. Cependant, avec les évolutions que connaît le marché financier, ils ne savent pas toujours dans quelle direction allez afin de réorienter leurs investissements. Pour être aidés, ils peuvent s’en remettre aux Principes de l’Investissement Responsables, (PRI) ou faire recours aux établissements financiers précurseurs.
- Le cradle to cradle : qu’est-ce que c’est ?
Les enjeux du développement durable sont au cœur des entreprises d’aujourd’hui. Le cradle to cradle provient du français « du berceau au berceau ». C’est un concept qui s’intègre dans l’éthique environnementale de l’entreprise. Créée depuis les années 90, cette notion est encore mal connue de tous. Petit tour d’horizon sur le cradle to cradle.
Le cradle to cradle : qu’est-ce que c’est ?
Dans la production industrielle d’autrefois, les produits n’avaient qu’une fonction première et ne servaient pas à autre chose. Cette façon de produire pour produire a développé la pollution mondiale, car tous ces produits se trouvent au rebut. Avec les niveaux de pollution enregistrés dans le monde, les entreprises ont été encouragées à réaliser leurs activités de façon responsable. L’architecte William Mc Donough et le chimiste Michael Braungart ont alors mis sur place le concept cradle to cradle. Certaines personnes écrivent Craddle to Craddle, avec deux d.
Ce dernier renvoie à la célèbre phrase de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ». Autrement dit, la conception du produit doit tenir compte de sa finalité. Par ailleurs, les matériaux utilisés pour la fabrication ne doivent pas polluer l’environnement. De plus, le produit doit pouvoir être réutilisé intégralement : il est 100 % recyclable. Cradle to cradle stipule donc que le produit finit doit pouvoir être utilisé, après son recyclage, pour la fabrication du même produit. Pour appréhender le cradle to cradle, il faut étudier les trois axes qui le constituent.
La fabrication du produit
Pour qu’un produit soit approuvé cradle to cradle, il faut qu’il soit fabriqué pour être utilisé dans un cycle fermé. En effet, les intrants doivent être maîtrisés pour qu’ils servent à nouveau au cycle de production. La particularité de ce mode de production est d’assurer en permanence un niveau de qualité optimale. D’ailleurs, au cours de la conception, le produit est développé pour être désassemblé aisément pour le recyclage. Ce processus s’appelle écoconception.
En outre, les déchets générés après l’utilisation du produit ne doivent pas être toxiques. Ils sont tenus d’être réutilisés, détruits ou enfouis dans la nature. En réalité, qu’importe la finalité du produit à l’issue de son utilisation, il doit être intégré au prochain cycle de production. S’agissant de ceux biologiques, par exemple, il faut qu’ils soient biodégradables et servent de nutriments aux plantes. Ce sont ces dernières qui sont utilisées à nouveau comme matières premières.
La consommation de l’énergie
Tout processus de fabrication implique l’utilisation de l’énergie. Dans le cradle to cradle (C2C), les producteurs pensent à l’éco-contribution en ce sens qu’ils doivent impacter positivement l’environnement. Seules les énergies renouvelables sont utilisées de la conception à la livraison, en passant par la fabrication. Les sociétés se tournent désormais vers l’énergie éolienne, l’énergie solaire ou encore vers l’énergie verte. Cette dernière est en quelque sorte de l’électricité produite entièrement ou partiellement, à partir d’énergies renouvelables. Fort heureusement, un grand nombre d’entreprises a implanté ce type d’énergie dans leur production. L’année 2017 est celle qui a marqué un tournant dans l’histoire des énergies renouvelables. Plusieurs pays ont pu voir leurs objectifs énergétiques atteints.
La célébration de la diversité
Les matières premières exploitables dans une démarche cradle to cradle sont disséminées sur la terre. Par conséquent, les producteurs n’ont pas tous accès aux ressources dont ils ont besoin. Un produit peut ainsi être recyclable selon le lieu de fabrication et le procédé de fabrication appliqué. Pour cette démarche, le plus important est donc la nature du produit fini qui est en accord avec les enjeux environnementaux.
Dès lors, le cradle to cradle encourage les producteurs à ne pas employer les mêmes procédés. Elle incite donc à l’innovation en ce sens qu’un même produit peut être biodégradable dans une entreprise et être conçu pour le recyclage dans une autre. C’est un atout non négligeable, car chaque industriel peut trouver sa méthode pour atteindre l’écoconception.
Le label C2C
Le cradle to cradle (ou craddle to craddle) va plus loin que le recyclage des produits. À partir de l’année 2002, la certification internationale C2C a été mise en place, à la demande du producteur. Cette dernière permet de distinguer les produits biodégradables des produits démontables. Pour obtenir la certification, l’entreprise est évaluée par un bureau d’études accrédité. Le principe est de noter le producteur en suivant les spécifications du cradle to cradle.
L’objectif est d’obtenir des produits recyclables à l’infini. Dans ce système, les produits doivent être fabriqués avec des matériaux 100 % recyclables, sans danger pour l’environnement et pour la santé de l’homme. De plus, la consommation d’eau doit être réfléchie et la responsabilité sociétale des entreprises prise en compte. À la fin de l’évaluation, la structure reçoit une appréciation qui s’étale sur quatre niveaux basiques, argent, or et platine.